Toute une fine équipe réunie à Arêches pour une journée : le 3RC (Ludo et moi), une partie du THC et sa gente féminine, le Pierro, le Pépé, la Chloé, son frère et tout plein d'autres gens bien sympas. Bref, au final, une équipe d'une douzaine de riders pour passer une journée ensemble, dans les pentes enneigées d'Arêches.

Au début nous voulions aller faire des faces un peu raides, mais finalement le jour blanc nous a conduit dans les forêts magiques et recouvertes d'une épaisse couche de poudreuse.

Matinée axée corniches, grand nawak en poudreuse (une douzaine de gugusses à faire des 180° dans 20-30 cm de poudreuse, c'est assez marrant ).

Puis calage sur une petite corniche pour une session BC assez énorme. Gros gros niveau, bonne ambiance, rigolade, réception gavée de poudreuse, etc... il n'en faut pas plus pour passer un très bon moment. Petite redescente dans les couloirs bien joviale, puis retour côté Arêches par le boulevard de liaison, avec une fin à pieds dans la patouille. Finalement, séance de débriefing photo/vidéo autour d'une bière chez Dédé.

En conclusion : une journée "classique", bonne enfant et vraiment très très sympa. A refaire !

Les photos

Départ de station sous la neige le dimanche soir pour un retour sur le campus de Centrale Lyon (et oui, c'est la rentrée). Tout le lundi, Fabien et moi sommes restés scotchés à la webcam d'Arêches, où les centimètres de neige s'accumulaient à vue d'oeil. P'tit coup d'oeil sur la météo : "belle journée mardi matin, arrivée de nuage dans l'après-midi". Il ne nous en faudra pas plus pour prendre rendez-vous avec la powpow. :)

¤ 5h30, le réveil sonne. Après 4h de sommeil on se lève instantanément, prépare nos affaires direction la voiture !

¤ 6h, départ de Lyon, c'est parti pour un peu plus de deux heures de voiture. Le paysage est superbe, des troupeaux de brouillard restent endormis sur les plaines à la sortie de Lyon, et, en approchant de Chambéry, les premières montagnes enneigées se dessinent. Les cîmes sont magnifiquement platrées et on réalise enfin que l'on va passer une énorme journée ! Arrivée à Beaufort, je passe faire un saut dans mon appart' pour prendre mes affaires, un tour à la boulangerie et hop, direction Arêches. On s'habille en écoutant du Good Charlotte et on arrive les premiers aux remontées.

¤ 9h30, arrivée en haut des Bonnets-Rouges, premières traces dans la poudreuses et un seul mot "Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! C'te folie !!!". Il fait grand beau, il y a de la poudreuse super légère sans fond et aucune trace. C'est parti pour une journée de gavage, de barres, d'enchainements de petites corniches, bref, pour une journée de pur plaisir. Dans la journée nous rencontrons ZionI, qui ridera un bon moment avec nous. Dans l'après-midi le temps se couvre, l'heure tourne à vitesse grand V, nous en profitons au maximum.

¤ 16h30, retour au parking à bout de forces. 5500 mètres de descente, ça use. Retour à Lyon dans le calme. The end.

Les photos

Petite session en commité restreint, à savoir Ludo et moi. Nous décidons d'aller faire un tour au ski, pour voir s'il n'y a pas deux-trois photos à faire étant donné le beau temps. On retrouve sur place Pépé et une amie Chloé, qui nous suivrons toute la journée. La neige n'est pas terrible, donc nous nous mettons à marcher un peu afin de trouver des endroits où elle est mieux conservée.

Le Pépé ayant pris son appareil avec lui, nous avons fait quelques photos, mais aussi les premières barounettes de l'année.

Les photos

C'est désormais devenu une tradition : une ou deux semaines après la fermeture de notre chère station d'Arêches, nous nous réunissons au col du Pré pour une petite session freestyle bien sympathique. Cette année c'est la première fois que le 3RC monte.

Le WE d'avant Ludo, JS et Seb avaient taillé un kick mais le vieux temps les avait empêcher d'en profiter. On est donc reparti sur ce kick, en le reshappant un peu.

Ce kick avait pour objectif d'être un kick pédagogique. En effet, nous ne sommes vraiment pas bon en freestyle (sauf peut-être Ludo lorsqu'il débranche le cerveau ) et donc nous voulions apprendre. On y a mis de la bonne volonté, mais on n'a jamais réussi à replaquer de 3.6 (toujours des problèmes de désaxement... ). Bref, pour les photos il y aura donc surtout des photos de Seb qui envoyait bien fat en snow, de Ludo et de ses fameux bons gros Lincoln, ainsi que des photos des personnes qui nous ont rejoint et grâce à qui on a passé un super moment (Pioul, fat_pyrénées...).

A remettre l'année prochaine (voire avant vu la quantité de neige qu'il reste en altitude).

Place aux photos !

Les photos

Et oui, ça y'est, la station est fermée. Il fallait bien que ça arrive un jour ou l'autre. Dommage que cela soit aussi tôt car il restait suffisamment de neige pour tenir encore une ou deux semaines (voir plus !), mais à cette époque de l'année faire tourner une petite station de ce genre n'est plus du tout rentable.

Enfin bref, hier tout le 3RC était réuni pour clôturer la saison, saison à ne pas oublier.

On commence par une petite descente à gauche du col de la Forclaz. Ludo en fait près de la moitié en fakie, avant de se retourner et de la finir dans le bon sens. Romain, dans un style plus classique, goute aussi aux saveurs de la neige assez bien conservée des faces nord.

Après le pique-nique, on décide de faire une face que l'on avait repérée le matin. Romain descend un petit couloir assez raide, mais une mauvaise compréhension entre lui et Ludo fait que ce dernier n'a pas le temps de shooter. Ludo se rattrapera en me prenant en photo dans une face très sympathique, avec des conditions de neige incroyables pour l'époque !

Les photos

Après une sortie inoubliable, Ludo et moi décidons de remettre ça. La veille au soir, nous restons scotchés sur skipass.com jusqu'à tard dans la nuit, pour finaliser notre article et regarder les commentaires. Nous allons donc nous coucher, les réveils réglés pour 8h00.

8h00, le réveil sonne. Motivation nulle, la journée de ski de la veille nous a assomé. On se recouche donc.

9h30, on se réveille à nouveau, puis on se lève. Direction le balcon de Ludo pour voir notre station météo. Le verdict tombe : 20 cm de neige sur la route alors que l'on est en basse altitude. L'excitation de la veille resurgit, la fatigue s'estompe et hop, nous voilà frais comme des gardons. La mère à Ludo nous prépare un petit gueuleton savoyard que l'on avale à vitesse grand V, puis direction la station. Entre temps, Pierre nous dit qu'il viendra dans l'après-midi.

Arrivés sur les pistes (enfin plutôt en hors-piste), nous nous appercevons que la neige est retombée en quantité. De plus, le vent souffle très fort à certains endroits, créant des congères énormes d'une neige d'une extrême légèreté. Ludo et moi en profitons pour faire quelques photos (et croiser un chamois à moins de 6-7 mètres !) avant que Pierre ne nous rejoigne. On lui fait connaître les hors-pistes classiques de forêts, qui sont plutôt joueurs et qui craignent peu en ce qui concerne les avalanches.

Puis, à la vue de la neige et du manteau, on se décide à se faire un couloir des Bonnets-Rouges direction les Combettes. En effet, la neige, très légère, ne faisait, au pire, que glisser légèrement sur la couche de neige fraîche de la veille qui était un tout petit peu plus tassée. Rien à voir avec de la neige un peu mouillée qui casse par plaques comme on en avait vu la semaine d'avant. Bref, nous y allons, et là c'est un régal. Plusieurs centaines de mètres de dénivelés en poudreuse sans aucune trace et dans de la pente. Pierre est tout fou, il n'en revient pas. On est aux anges. Mais nous ne savons pas encore à cet instant ce qui nous attend du côté du Planay...

Déjà la veille, nous avions remarqué qu'il y avait plus de neige sur ce versant. Mais là, à ce point là, c'était incroyable. On souhaitait faire le Pas des vaches, grand classique, mais la piste était fermée (risque d'avalanche trop élevé). Il faut dire que si ça part d'au-dessus de la piste, ça fait mal... On décide alors de couper sous le télésiège du Roc Blanc, chose que nous referons 5 ou 6 fois tellement que c'était jouissif Enfin, pour finir, nous sommes partis en forêt sous le Roc Blanc. Là encore, gavage.

Les photos

Mardi soir, mon frère Romain s'en va retourner au bercail, à Lyon, pour une malheureuse heure de conduite. Une heure plus tard, les premiers flocons de neige caressent le village de Beaufort. Je suis seul à l'appart', en train de me préparer un plat de Crozets pour avoir des forces pour aller au ski le lendemain. C'est alors que les chutes de neige s'accélèrent et que la neige commence à tenir sur la route. Ludo est parti dans Beaufort pour photographier le retour de Delphine Perreto, médaillée de bronze au relai de biathlon aux JO de Turin. La neige continue de tomber, et les centimètres s'accumulent. Je décide d'appeler Ludo, pour fixer un rendez-vous pour aller au ski tôt le lendemain matin. En vain, je tombe sur son répondeur. Et pendant ce temps-là, la neige continue de tomber. L'excitation m'envahit et j'appelle Ludo une dizaine de fois en moins d'une heure. Finallement, vers 23h, il me répond, et l'on fixe le rendez-vous à 8h30 devant chez lui. Je regarde la neige tomber jusqu'à minuit, puis vais me coucher. Mais le sommeil peine à venir, je tourne dans mon lit, je m'imagine en train de skier dans de la poudre, je vais faire un tour sur le balcon pour voir si ça empile... bref, endormissement vers 2h30.

A 4h30, les chasse-neiges qui passent en dessous de l'appart' me réveillent. Et c'est reparti pour le balai d'aller-retours sur le balcon, de tournicotons dans le lit... Je ne me rendormirais que vers 6h30.

8h00, le réveil sonne et je saute de mon lit. Je suis prêt en moins de 5 minutes, le caméscope est dans le sac, la pelle et la sonde aussi, l'ARVA est déjà en route et je file mettre les porte-skis. Et c'est là que l'excitation reprend le dessus : je dois enlever une couche de 20 cm de fraîche sur mon toit de voiture avant de pouvoir mettre mes porte-skis magnétiques. Une fois tout en place, je démarre la voiture, équipée de pneux neige, et je file chez mon cousin sur les routes enneigées. Arrivée aux Curtillets (le lieu-dit où vit Ludo), je frappe à sa porte en criant, et il m'ouvre, aussi excité que moi. Sa mère nous offre ses dernières recommandations, comme d'habitude (''et vous n'allez pas en hors-piste'', ''et vous faites pas les fous, j'aimerais pas recevoir un appel des pompiers''...). Il faut dire que les explosions de dynamite pour faire partir les avalanches font trembler la maison, pourtant sur une montagne différente de celle d'Arêches.

Les skis de Ludo sont mis sur les porte-skis, ses chaussures de ski dans le coffre, le 350D dans le sac ; nous sommes partis !

Arrivée à Arêches : un petit frein-à-main sur le parking histoire de délirer, deux minutes pour nous préparer et nous voilà sur le télésiège du Grant-Mont. On peut d'ores et déjà appercevoir des skieurs sur la piste du Grant-Mont (non dammée) se gaver, alors que nous n'avons même pas encore atteind les 1500 mètres d'altitude. Arrivés en haut du télésiège, on embraye avec le télésiège des Bonnets-Rouges, et nous voilà partis à l'aventure. Tout est blanc, encore aucune traces, le relief est nivelé, les caillous sont sous une épaisse couche de neige. On décide alors d'attaquer par un petit hors-piste assez dégagé, histoire de prendre la température. Je trouve un run sympas à faire, Ludo sort la cam', et là, c'est l'émerveillement. Première fois de la saison qu'il tombe de la neige aussi légère et en telle quantité. La neige gicle de partout à mon passage, et c'est alors que l'on comprend que ça va être une de ces journées inoubliables. On sort donc l'appareil photo et nous nous mettons à shooter tout ce que l'on peut. Nous faisons également les traces pour aller aux hors-pistes les plus connus, mais l'excitation et la joie transcandent la fatigue.

Après 3 heures non-stop, nous allons à l'Alpage (restaurant d'altitude), et nous enfilons un diot / frites en moins de 10 minutes. Nous voilà repartis. Le temps est maussade, mais j'arrive à filmer Ludo sur un enchaînement de corniches pendant une éclaircie, avant de reprendre notre session photos par mauvais temps.

17h00, fermeture des pistes, nous rentrons à la voiture, avec un sentiment de bonheur envahissant. On se sent bien, on se sent sain. Nous rentrons donc chez Ludo pour sortir les photos sur l'ordi. Et là, nous n'y croyons pas nos yeux, les photos rendent plutôt pas mal en comparaison avec le temps. Nous décidons donc de faire un post sur le forum skipass.com afin de faire partager notre journée inoubliable. De plus, l'inspiration nous vient, on essaie de monter le post de manière originale, sous forme de ''combat backcountriesque''. Les commentaires sont sympas, et nous attendons avec impatience le prochain en faisant ''actualiser'' toutes les 30 secondes. La soirée passe vite, le repas aussi (diots maison, pâté maison, légumes du jardin, roulette maison...) et nous allons nous coucher, plein de rêves pour la journée de demain, sachant qu'il neige encore...

Les photos